Traduction de L’arabe par : Noureddine Mhakkak
Des fantômes
Comme le nombre
Du sable
Fatigués par le sens
Et le non-sens
Dans la fièvre de la recherche
Et l’étourdissement du refus
Quelques uns d’eux
Descendent ou montent
Du ventre de la terre
En espérant de la résurrection
Quelques uns d’eux :
Celui qui pleure/vacille /rit
Hurle comme un loup
Et cache par son journal
Une figure lasse
En disant au revoir
À la lumière du jour qui passe
Change la mémoire d’hier
Avec une autre
Et parle à un homme inconnu
Dans l’obscurité.
Celui qui délire/pâtir par la faim /prend
Des livres jamais lus.
Celui qui joue de la musique/ mendie
Récite de la poésie et regarde l’infini
Celui qui veut une chose
Qui ne se réalise pas
Et les fantômes terrestres restent
Descendent ou montent
Dans le tunnel noir
* Ce poème est tiré du recueil de poèmes - Le verger d’Aicha –
Ed : Dar EL schorouk, 1989.PP : 26-27.