Traduction de l’arabe : Noureddine Mhakkak
La solitude est un jardin
Mais avec un seul arbre
Du temps de l’enfance
Ici, sur ce chemin
Nous avons marché,
Mon ami le poète et moi.
Quelle surprise, ses pas s’ont volé encore
Avec la poussière.
Mon amitié avec narcisse
Mais mon amour est pour d’autres fleurs
Que je ne les nomme pas.
Déshydraté
Et l’eau qui peut arrêter ma soif
Je ne le trouve pas
Etre sans secret
Est un secret aussi.
Sois une absence
Pour que tu restes une question.
J’aime la pluie
Lui, aime la lividité de la terre.
Si tu ne travailles
Que pour réaliser les choses que tu veux
Tu ne travaille que moindrement
Je préfère la trahison de la parole à la parole
À la fidélité de la pierre à la pierre
Après l’élévation, c’est le déclin ?
Je ne crois pas cela
Le haut guide toujours vers le plus haut
Ce que tu dis à toi-même
Tu le dis à l’autre
Même si tu ne le vises pas
Je ne sais de ce que je sais
Que mon ignorance
De ce que je ne sais pas encore
_____________________________________
Extraits de poème - L’ovation de la solitude –
In –l’ovation des choses filandreuses et flagrantes –
Recueil de poèmes, Ed : Dar al-adab : 1988. Pp : 25-26